Le footballeur algérien et star d’Angers, Farid El Malali aurait été placé en garde à vue plus tôt cette semaine pour s’être masturbé en public, en France.
Ouest-France rapporte que l’ailier algérien avait été interrogé par la police locale à la suite d’une deuxième plainte pour dénonciation indécente en quelques semaines.
Selon nos confrères d’afrikamag, El-Melali se prépare déjà à faire face à une audience devant la justice cet été après avoir été précédemment arrêté par la police française pour s’être masturbé en public .
« Il s’agit cette fois de deux faits qui se sont produits à la mi-mars, c’est-à-dire dans la même période que ceux qui sont déjà poursuivis et qui seront traités durant l’été », a indiqué le procureur de la République d’Angers Eric Bouillard.
« La victime de ces deux faits a reconnu la personne qui s’était exhibée devant elle en raison de la médiatisation (d’une première affaire, ndlr). Elle en a avisé le parquet qui a ordonné ce complément d’enquête. Farid El Melali a reconnu les faits », a-t-il poursuivi, ajoutant qu’il « ne s’agit pas de faits commis après sa première interpellation » et que le joueur « semble respecter sa prise en charge depuis lors ».
Une fois de plus, Farid El Melali a répondu aux questions posées et tous les contrôles nécessaires ont donc pu être effectués.
« Il renouvelle ses plus sincères excuses aux femmes qu’il a peut-être contrariées avec des attitudes inappropriées.», a affirmé son avocate.
En réponse aux derniers rapports, le président d’Angers, Fabrice Favetto-Bon, a déclaré: «nous pensons que nous avons déjà fait des déclarations à ce sujet. Nous avons entendu les excuses du joueur. Évidemment, ce type de comportement, en attendant la décision des tribunaux, n’est pas conforme aux valeurs du club et à notre exigence de joueurs d’être des exemples. Le processus est en cours.”
El Melali risque un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende. Le footballeur avait déjà été interpellé le 4 mai à Angers et placé en garde à vue. D’après ses voisins, il se masturbait devant le logement d’une voisine majeure qui a déposé plainte. Les faits ont été commis dans la cour privée d’un groupe d’habitations.
