La défense de la musique congolaise est-elle prête ?
Une question qu’on se pose parfois : QUEL AVENIR POUR LA MUSIQUE CONGOLAISE À L’ÈRE DU NUMÉRIQUE ?
« Faire Un millions des vues en moins de telle heure, avoir tel nombre d’abonnés, être validé par tel artiste international, les streaming, les chiffres, l’Europe, concerts et autres » sont les questions ou les phrases qui reviennent très souvent dans la scène musicale congolaise plus encore amplifiée à l’ère du numérique.
Vendre la culture congolaise à travers la musique est une priorité qui marche assez bien pour le moment avec des artistes qui représentent dignement cet aspect de notre culture.
En face de cette défense, la plupart des artistes à défaut de porter très haut cette beauté, se contente faute des moyens et d’organisations, des tendance qui pour la plupart de temps se volatilisent dans le temps.
Si pour beaucoup l’heure est à l’union et au marketing positif privilégiant la mise en avant des valeurs culturelles congolaise à travers la musique, et bien pour beaucoup encore, les esprits stagnent aux futilités et à la bassesse de cette culture en mettant en avant ce qui divisent en lieu et place de privilégier ce qui devait unir.
En évoquant ce dernier point, nous ne remettons point en question le sens « sacré » du terme « polémique » qui est une sorte de boost aux artistes en vue de produire plus la qualité en se maintenant au devoir de la valorisation de cette musique.
Parce que quand il faut parler de la musique congolaise à l’échelle internationale, il ne devait exister aucune appartenance car il s’agit d’une musique qui représente tous les artistes musiciens issus de la culture congolaise.
Ainsi, en évoquant l’avenir de cette musique, des questions se posent au niveau de celles et ceux qui doivent prendre le relais, le vrai relais. Sont-ils prêts dans leur mental, dans leur amour du travail, dans leur courage de porter haut ces valeurs défendues valablement par des Légendes ?
Que chaque artiste de la nouvelle génération se questionne !
En bon entendeur, salut !
Andy Longane O.
