Le chanteur congolais Alesh est dans la fièvre de la sortie de son deuxième album studio « Mongongo » ce 21 mai.
Lors de son échange avec la presse ce samedi 15 mai 2021, l’artiste a annoncé une nouvelle qui fera plaisir à ses fans. King’Lesh a dit qu’il fera désormais du “ Ndombofronic ”.
« C’est un mélange des sonorités Ndombolo, de certaines musiques Afros dont le Kwaito, l’Afrobeat, le Kuduro, et enfin des musiques purement électroniques », a-t-il expliqué.
Avant de glisser un mot sur les différents thématiques abordées dans le projet : « Les chansons de cet album nous aideront de toucher d’autres univers qui n’écoutent pas le Lingala ».
L’histoire de la naissance du genre musical « Ndombofronic »
Tout remonte à janvier 2020 lors du dernier concert d’Alesh pré-Covid-19 en Europe. L’artiste travaille déjà depuis plusieurs mois avec son équipe sur son deuxième album. Des visas non obtenus, une équipe éclatée, c’est tout seul qu’Alesh se rend à Bruxelles pour donner son concert.
Le moral de l’équipe en prend un coup. Au retour d’Alesh dans la capitale rd-congolaise, Kinshasa, un de ses collaborateurs principaux n’est plus présent au pays en quête de meilleures opportunités. Le coronavirus fait son entrée fracassante dans le paysage, confinement, loyer du studio à payer sans réellement utiliser les locaux, la pression des fans, une collaboration à distance avec son collaborateur qui devient difficile, intenable, puis finalement impossible.
Alors qu’Alesh s’est vu obligé de rendre les clés du local abritant son studio d’enregistrement. Quelques semaines plus tard, il fait également le choix de reprendre tout l’album et d’écarter carrément presque toutes les chansons composées auparavant.
Voyant son mari sombrer sous la dépression du manque d’un espace de travail artistique durant le confinement, Madame Alesh propose alors au Mwana Nzambe de cloisonner une partie de sa cuisine et d’en faire le nouveau studio d’enregistrement. C’est finalement de là que naîtront plus d’une quarantaine de chansons enregistrées en pleine pandémie, chansons dont 12 seront sélectionnées pour constituer l’album « Mongongo ».
Cette renaissance déclenche ainsi une crue de créativité et une foire de collaboration avec différents producteurs de sons basés en France, en Rd-Congo et en Afrique du sud. Tout cela, pour du pur bonheur, un album aussi soft qu’électrique.