Concentré sur l’artistique depuis un moment, le chanteur lover congolais, Héritier Wata poursuit la promotion de son double album Mi-ange Mi-démon sorti dans les bacs à disques ainsi que sur toutes les plateformes de téléchargement légal et streaming depuis décembre 2020.
Actuellement à Lubumbashi pour une série de concerts, La Pulga a été l’invité de l’émission « Route Principale » sur la chaîne luchoise Malaika TV.
Durant cet échange de plus d’une heure, à cœur ouvert, l’artiste est revenu sur plusieurs points marquants de son parcours musical exceptionnel entre autres son intégration dans l’orchestre Wenge Musica Maison Mère, ses références en termes de chant, ses idoles…
« Mes idoles sont Werrason et JB Mpiana »
Ainsi, Héritier a révélé les noms d’artistes qui ont fait naitre en lui le rêve de devenir musicien chanteur en l’occurrence Debaba, Papa Wemba et JB Mpiana. Avant de préciser que c’est bel et bien Werrason qui lui a suggéré de travailler sur Madilu System et King Kester Emenaya pour donner du velours à sa voix suave. À la question « C’est qui ton idole ? » monsieur le chanteur a fait savoir que Werra et JB sont ses idoles par rapport à leur concurrence légendaire qui avait pris un ampleur démesuré au sein de la communauté congolaise Selon lui, on a connu des grands musiciens dans ce pays mais personne n’a pu réaliser naturellement ce que ces 2 figures majeures de la scène musicale congolaise:
» Ce que Werrason et JB Mpiana ont fait, c’est du jamais vu. Des familles et des couples se sont déchirés à cause de ces deux là. Nous avons connu des grands musiciens dans ce pays mais ce que ces derniers ont réalisé dans la musique de la République Démocratique du Congo, naturellement, sans forcer est incroyable », a déclaré Wata au cours de ce jeu de question-réponse.
Sous un air un tout petit peu polémiste, le chroniqueur lui pose la question de savoir qui est son adversaire direct dans la scène musicale du pays. Fort de son expérience, celui que l’on surnomme admirablement « James Bond » a répondu sagement et a relevé un détail dont plusieurs artistes semblent ne pas prendre en compte :
« Il y a plusieurs talents au Congo. des hits tel que Tia nanu boye est sorti de Robinho Mundibu. Un seul vocal à Maison Mère. Il en avait 2 mais le plus connu c’est celui qu’il a posé dans ma chanson Guy Malela le prince de la ville, un grand succès. Rien qu’avec un seul vocal à succès, il pu créer son groupe et faire un hit comme « Tia nanu boye » et jusqu’aujourd’hui ses morceaux font des millions de vues. Et dans un pays pareil tu ne peux pas cibler un musicien et dire que ce dernier est ton adversaire car tu ne sais pas qui te surprendra. Au Congo, Il y a Fabregas qui nous a surpris avec le titre « Ya Mado » qu’on attendait pas. Toujours au Congo, il y a également Fally Ipupa qui nous sort des albums qui marchent bien et ses gros featuring », a-t-il expliqué sur le plateau de l’émission Route Principale.
RM La Fleur Du-Béton
