Depuis la débâcle de l’équipe nationale des Léopards de la RDC lors des barrages de la Coupe du monde 2022, le sélectionneur principal Hector Cúper est sur chaise éjectable.
La contre-performance de la sélection nationale face au Maroc (1-1 & 4-1) lors de la double confrontation en mars dernier comptant pour la phase fratricide qui amènera au mondial 2022 avait laissé une plaie béante que les fauves congolais n’ont pas réussi de cicatriser. Alors qu’ils avaient promis de faire mieux pendant la campagne des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2023), c’est une grosse désillusion qui se fait montre.
Face à une équipe gabonaise qui a passé une journée fatiguante dans un vol de 11 heures et arrivée au stade des martyrs à une heure du coup d’envoi, les congolais se sont inclinés (0-1), le 4 juin 2022. Une humiliation. Une relance était promis lors du déplacement à Khartoum. C’est un autre scénario qu’ils ont vécu. Les Crocodiles du Nil du Soudan se sont imposés (2-0), le mercredi 8 juin dernier. Trois défaites successives qui n’ont pas du tout rassurer le gouvernement congolais du savoir-faire de Cuper.
Dans la journée de jeudi 9 juin dernier, le ministre des sports et loisirs, Serge Nkonde a signé un préavis de résiliation de contrat avec ce technicien argentin. Il lui est reproché l’insuffisance des résultats.
Hector Cuper savait que le match du Soudan était le dernier pour lui à la tête de la sélection congolaise : « Je ne pense pas que je suis en danger. Après, s’ils veulent prendre des attitudes, moi, je n’ai pas des problèmes. J’ai toujours dit que je ne peux pas rester dans un endroit où les gens ne veulent pas que je reste ».
Engagé avec la RDC depuis mai 2021, Cuper a dirigé 13 rencontres pour 6 défaites, 4 nuls et 3 victoires toutes compétitions confondues. Un bilan catastrophique pour un entraîneur et son staff technique qui touchaient 55.000 $ chaque mois.
