Les neuf derniers mois étaient secoués dans la sphère musicale urbaine en République Démocratique du Congo. Comme nous l’avons fait le 5 septembre dernier, la rédaction de Strong2kin Moov va faire un nouveau point sur les projets dévoilés récemment.
Proposé aux fans en mars de cette année en cours, l’album « Puzzle » de Gaz Mawete frappe fort. Déjà à plus de 10.000.000 de streams sur toutes les plateformes de streaming, cet opus pèse plus de 3 millions d’écoutes seulement sur Spotify. En six mois, les chiffres sont tellement forts pour Agara qui a invité Chily, Suspect 95, Keblack, Vegedream ou encore Drick’s. Il a fait fort dans le projet porté par le titre « 500 ».
Disponible pour le grand public depuis le 26 décembre 2021, le deuxième album studio d’Innoss’B « Mortel -06 » qui se porte bien sur Boomplay, réalise des chiffres encourageants sur Spotify avec 952.000 streams. Le bon côté de la chose est que dans l’album, Innoss n’a pas invité des artistes, il a mis plus de 900.000 personnes d’accord en neuf mois c’est quand-même une forte impression pour ce natif de Goma.
Quatre mois après la sortie de son tout premier album « Chambre Noire », Samarino est en ballotage défavorable. Alors que sur Boomplay son opus explose avec plus de 300.000 streams, cet album de l’ancien DJ kinois est à 91.000 streams. Dans un projet où figure Tidiane Mario, Gally Garvey ou Rebo Tchulo, les fans s’attendaient à des chiffres salés, c’est des stats qui sont en dessous de la moyenne. Bah ! Pas besoin de tenir trop de rigueur à Sama, son album a moins de 12 mois sur le marché. Les projets sont écoutés progressivement. Auprès des mélomanes, l’appétit vient en mangeant (en écoutant).
Avec un casting comptant le nigérian Buju et la DJ congolaise, Wendy Rose dans son premier EP « Anaconda», le jeune chanteur de Lubumbashi, Pson récolte des fruits. Cet opus dévoilé en février de cette en cours compte à ce jour plus de 300.000 écoutes seulement sur Spotify. Le meilleur titre de ce projet est « Toluka Mbongo » avec plus de 89.000 strams sur la plateforme.
Les hommes mentent mais pas les chiffres. La musique urbaine congolaise se porte bien. L’internationalisation du mouvement est bien réel. L’avenir s’annonce radieux.
