Ça fait froid dans le dot. L’écrivain, journaliste et enquêteur français, Romain Molina a lancé une bombe en République démocratique du Congo. Il fait des graves révélations sur les chantages, abus sexuels sur mineurs et la pédocriminalité dans le secteur footballistique congolais.
Hormis les secteurs sportifs et d’autres dirigeants dans les ententes kinoises, deux entraîneurs sont fortement cités. Il s’agit de Bertrand Maku Kisamba et Guy Roger Limolo. Selon ce journaliste, cette affaire de la pédophilie et les abus sexuels sur les jeunes joueurs a débuté depuis les 90 sous couvert de la Fédération congolaise de football association (FECOFA).
Les bruits de cette enquête sont arrivés jusqu’aux oreilles du ministre des sports et loisirs, Serge Nkonde. Ce dernier à taper du poing sur la table dans la soirée de vendredi 4 novembre et a obligé des enquêtes sérieuses pour sanctionner les personnes impliquées. La FECOFA a vite mise en place une commission d’enquête indépendante pour mettre la main sur les prédateurs. Un numéro vert qui sera opérationnel le lundi 7 novembre a été communiqué : +243808371230
Otis Ngoma et Florent Ibenge encouragent les victimes de dénoncer !
Dans la foulée, les techniciens Otis Ngoma et Florent Ibenge encouragent vivement les victimes de dénoncer les enquêteurs qui font partie de la commission d’enquête indépendante de la FECOFA.
« J’invite les jeunes à libérer leur parole au sein des commissions d’enquête […] Notre rôle d’éducateur est de protéger nos joueurs et de les rendre meilleurs. Que le voile soit rapidement levé et justice soit faite », a déclaré Otis Ngoma dans un message poignant sur les réseaux sociaux.
Accusé à tort par un groupe des férus du ballon rond, Florent Ibenge a tiré les oreilles de plusieurs et encourageant aussi les jeunes gens abusés de dénoncer sans crainte.
« Dans l’affaire révélée sur les abus sexuels dans le football congolais, je tiens à dire que je suis très favorable que les choses sortent au grand jour et que les victimes puissent porter plainte afin que les cours et tribunaux puissent agir à l’appui. Preuve que je n’ai jamais eu et que je n’ai pas d’ailleurs, soit dit en passant », nous écrit-il.
Et de rajouter : « Profiter de ces faits graves pour me salir en insinuant que j’ai défendu ça est ignoble et tient de la méchanceté gratuite voir du désir de nuire assurément. Tout le monde me connaît et connaît mon engagement dans le domaine de l’enfance et de l’épanouissement de tout un chacun et notamment de nos joueurs. Je me réserve le droit de porter plainte à l’avenir ».
L’opinion publique est impatiente de découvrir la quintessence de cette enquête qui va mettre de la lumière sur cette révélation étonnante. À suivre…