La chanteuse française de RnB d’origine martiniquaise, Lynnsha revient sur sa rencontre avec Fally Ipupa et parle de leur duo artistique comme l’un des préférés de toute sa carrière musicale.
Plusieurs années après la sortie du titre « Kobosana te » extrait de son album « Île & moi » paru le 14 février 2012, Lynnsha garde toujours les beaux souvenirs de la composition de ce morceau dans lequel elle s’était invitée dans l’univers musical (Rumba) de celui qui se fait désormais appeler Aigle.
Lors d’un entretien diffusé via youtube, la martiniquaise est revenue à cœur ouvert sur ses premiers contacts avec le chanteur congolais. À en croire l’interprète du tube « je veux que tu me mentes », sa connexion artistique avec Fally est sans nul doute l’une de ses préférées de tout son parcours.
« c’est vrai que dans ma carrière Kobosana te est l’un de mes duos préférés. Parce que déjà c’est un artiste de talent, une très belle voix et une belle rencontre. C’est vrai que Fally en ayant chanté avec lui je ne connaissais pas toute sa carrière et toute l’ampleur qu’il avait. C’est ce qui est un peu marrant. C’est que je l’avait rencontré dans 2 ou 3 concerts différents. Il y’avait 1 Geste pour Haïti fait par Trace c’était un morceau sur lequel on a été plus de 50 artistes à participer . Et je me rappelle, je passe dans le couloir j’entends quelqu’un chanter et me dis c’est quoi cette voix ! Je demande justement à Passi Qui me dit c’est Fally Ipupa. Donc c’était la première fois que j’étais interpellé par sa voix » raconte-t-elle.
Et d’ajouter : « la deuxième fois j’étais en concert à kin, je l’ai vu chanter et là je lui dit, vu qu’on se croisait souvent, j’aimerais bien chanter avec toi. Et je lui dit ce qui est important pour moi, c’est de venir dans ton univers, faire de la rumba, pour pas que toi tu vienne dans le mien. Et c’est ce qui s’est s’est passé. Il a pris sa guitare et on a commencé. C’était au Cameroun et on a terminé le titre à Paris. Les mélodies elles sont venues naturellement. Il a pris sa guitare et a commencer à jouer. Je ne savais pas qu’il jouait de la guitare et c’est vrai que je le connaissais plus en tant que homme qu’en tant qu’artiste. Même si je l’avait vu quelques fois chanter. Disons que je ne connaissais tout ce qu’il avait fait musicalement et c’est là que ça été choquant car je ne savais pas que c’était un artiste aussi connu… »
Avec un clip entièrement réalisé à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, la chanson « Kobosana te » a connu un accueil chaleureux dans la partie francophone du continent africain ainsi qu’aux Antilles. Ce qui avait permis à chacun de ces deux artistes d’élargir respectivement son public. Un vrai échange culturel.
RM La Fleur Du-béton
