Reddy Amisi : son message poignant à l’occasion du 7ème anniversaire du décès de Papa Wemba

Reddy Amisi remémore les moments précieux vécus aux côtés de Papa Wemba à travers un message très touchant publié à l’occasion du 7ème anniversaire de la mort de cette icône de la musique africaine.

Il est du nombre d’artistes musiciens qui ont énormément contribué au mythe de la chanson rd-congolaise au sein du groupe Viva la Musica. Lancé au devant de la scène au milieu des années 80s par l’immense Papa Wemba, et considéré comme une légende près de 40 ans plus tard, Bailo Canto n’oublie pas celui qui l’a mis le pied à l’étrier.

En effet, le 24 avril dernier le monde musical fêtait le 7ème anniversaire du décès de celui qui a façonné la dégaine du musicien congolais. Jules Shungu Wembadio Pene Kikumba, dit par convenance Papa Wemba, un natif de Lubefu qui est devenu l’icône de tout un continent avant de tirer sa révérence sur scène en 2016 à Abidjan, des suites d’un malaise sur scène.

Très reconnaissant à l’égard de son ancien mentor et patron, Bailo Canto, auteur-compositeur-interprète de génie, a émis à cette occasion, un message très émouvant via ses plateformes de communication sur les réseaux sociaux. Le chanteur a posté une photo de l’illustre disparue avec une longue légende sur Facebook. De près l’on peut lire :

« En ce 24 avril, 7 ans après ton décès, je me remémore à nouveau les moments précieux passés ensemble toi et moi. A peine étais-je sorti de l’adolescence, tu as pris sous tes ailes l’orphelin de père que j’étais, tu as été un nouveau père pour moi, tu m’as appris ce beau métier, tu m’as soutenu, encouragé, conseillé. Tu m’as laissé libre de mener une belle carrière solo alors que j’étais toujours le chef d’orchestre du grand Viva La Musica ; tu as offert ta très belle et magnifique voix dans presque tous mes albums. Merci », témoigne Reddy Amisi avec beaucoup de gratitude.

Avant d’ajouter : « Quel honneur de t’avoir eu comme patron ! Lorsque certains venaient te dire « mais vieux, es que oyebi que Bailo, album na ye wana ebimi, akomi kombo ya Viva té ? Kaka ya ye moko ? », ta réponse ? « Yo pe sala ya yo album, kotia pe kombo ya Viva té ». Tu savais que, ceux-là venaient te voir juste par jalousie et pour mettre de l’embrouille entre toi et moi.

Et lors des répétitions, lorsque les frères décidaient que mes chansons ne seraient pas reprises lors des concerts, je me taisais et toi, tu arrivais, tu regardais la liste des chansons proposées et tu prenais la parole « Mais, ba nzembo oyo botié awa, nani ayokaka yango ? Na mutuka nini bozoyoka yango ? Na boite nini ? Mais na ba nzele oyo bakoya concert, boyebi boni bakoyela Bailo? » Allez, « na liste oyo botia prudence, Ekomba, etc., etc., etc. ! ».

Après ce message, Reddy A., accompagné de Jadot le Cambodgien, de jeunes artistes qui ont repris le flambeau de Viva la Musica et de bien d’autres personnes, est allé déposer une gerbe de fleurs sur la tombe de celui qu’il appelle affectueusement « le Maître de tout ». Par ailleurs, le fer de lance de la Casa Do Canto a laissé entendre qu’il était en pleine rédaction « d’un livre pour raconter beaucoup d’anecdotes encore » sur son histoire avec Papa Wemba.

RM La Fleur Du-béton

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