Grave accident de ses musiciens en Guinée, Héritier Watanabe raconte la tragédie et ça fait froid au dos

Le jeudi 27 juillet dernier, 11 membres de la troupe musicale Team Wata ont connu un grave accident de circulation en Guinée équatoriale, plusieurs jours plus tard, le patron de l’orchestre Héritier Watanabe raconte cette calvaire.

Reçu dimanche 13 août dernier par le Pasteur Moïse Mbiye à l’église Cité Béthel, le chanteur congolais, Héritier Watanabe a raconté la terrible histoire de cet accident qui fait froid au dos.

« J’étais en Guinée pour un concert. J’étais invité par la présidence là-bas, c’était l’anniversaire du fils du président on était parti pour deux jours. Et quand on est arrivé là-bas, le fils du Président a retenu mon groupe après le concert pour faire un ou deux concerts », explique Héritier.

Et de renchérir : « Mon groupe allait faire la route, quitter là où nous étions et se rendre à Bata, les organisateurs m’ont dit que c’était 40 minutes mais c’est après que j’ai su que c’était 2 heures ou 3 heures de route, si j’avais su que c’était plusieurs heures j’allais refusé parce que je ne pouvais pas accepter de prendre ce risque. »

Attendu dans la capitale congolaise, pour un concert aux Nuits de la Francophonie le 5 août : « J’ai pris le jet, en atterrissant à Kinshasa, je vois une note vocale de Paris, un frère qui me parlait, mais en l’écoutant j’ai compris comme s’il me préparait à accepter la mort des musiciens que j’avais laissé en Guinée équatoriale. Je réécoute la note vocale, on me dit qu’il y avait deux convois avec 11 membres chacun. Une des convois a connu un accident tu vois déjà des vidéos sur Internet, moi les vidéos que j’avais, il y avait 6 membres de mon groupe qui était vraiment très touchés, très grave, y avait même deux qui étaient déjà au comas. »

Face à cette situation, Héritier Watanabe était dévasté : « Et je me disais onze morts sur ma conscience c’est impossible, je ne digérer pas ça, c’est impossible d’accepter, je devais forcément arrêter avec la musique. Je pleurais, je me suis enfermé dans ma chambre, je pleurais, je disais à Dieu  »pourquoi vous avez permis ça, pourquoi vous avez permis que cela m’arrive » à mon âge 11 personnes, 11 morts sur ma conscience, mes travailleurs, des gens que moi j’ai ramené en voyage, qu’est-ce que je dirai à leurs familles. Et je comprends maintenant que moi j’avais vu, comme le pasteur l’a dit, la profondeur du puis mais je n’avais pas vu la puissance de Dieu. »

Après une intervention urgente (des services de santé guinéens), la bonne nouvelle est que : « En ce moment même ceux-là qui étaient dans le coma ils sont bien. »

Une histoire fracassante qui fait froid au dos.

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