Gims, Damso, Fally Ipupa, Davido, Black M, Dadju…Charles Tabu est un héros dans l’ombre de la réussite des artistes en France et sur le continent africain.
Réservé, Charles s’est prêté à un jeu de questions-réponses devant les caméras de nos confrères français de Ventes Rap. Lui qui a érigé un pont entre la musique africaine et la musique française (vice-versa), a livré quelques anecdotes.
À ce début, Charles qui est né dans la musique s’est formé et a tiré son épingle du jeu en devenant un booker, manager des artistes, attaché de presse et producteur. Mais c’était un long marathon. Il a donné au grand public un aperçu de ses débuts.
« Pour me former, j’avais besoin de commencer dans chaque corps de métier de musique. Pour comprendre, c’est quoi le management ? C’est quoi le Booking ? Avec la Sexion d’assaut (2012, NDLR) c’était beaucoup plus sur du Booking. Et le management, attaché de presse, production…j’ai voulu tout faire », raconte-t-il.
Et de rajouter : « J’avais déjà commencé avec Ferre Gola qui m’a donné cette occasion d’être son manager à l’époque, en 2011 […] Tout artiste qui a vécu des moments durs dans sa vie, qui a été poignardé dans le dos, est dur par la fin. Il est difficile de le s’ouvrir sur certaines choses, il se méfie beaucoup. C’est ce que j’ai appris. »
« J’étais un peu dans sa vie. De ce qu’il a vécu comme coup de grâce. J’ai pris ces coups de grâce, ils sont devenus les miens. Et ça m’a forgé », a conclu Charles qui garde les bonnes relations avec son ancien artiste.
