Héritier Watanabe : Le morceau « De la République » porte l’album « CDG », l’artiste se félicite

Le chanteur de la Rumba congolaise, Héritier Watanabe a rendu public le 15 mars dernier son 3ème album studio baptisé « Chemin de la Gloire ».

Cet opus de 18 titres a dompté les mélomanes par son originalité et son authenticité. Au-delà de ça, l’artiste s’est appuyé sur les sonorités des anciens dans la sphère musicale congolaise pour sortir des chansons qui caressent les oreilles des auditeurs.

Depuis la sortie de ce projet, il y a un mois, un seul morceau se démarque des autres. Il s’agit du titre « De La République » où Héritier Watanabe s’est inspiré des sonorités de l’une des figures iconiques de la musique en RDC, King Kester Emeneya. Ce morceau porte actuellement l’album sur les plateformes de streaming avec des gros chiffres.

Héritier, s’inspirer des anciens pour réussir

Lors de son récent passage sur le plateau du Journal Afrique de TV5 Monde, La Pulga s’est félicité de cette performance et attribue les mérites aux anciens.

« Quand j’ai dévoilé l’album, mon coup de cœur c’était “Le Baron”. Mais aujourd’hui, “De La République” a pris une place énorme auprès des mélomanes […] Cette chanson je l’avais composée avec l’esprit de King Kester, un ancien de chez moi. Je voulais lui rendre hommage. C’est ce que le public a apprécié. Si vous rentrez sur les plateformes digitales, vous verrez que cette chanson a beaucoup plus de vues que les autres », dit-il.

Et de rajouter : « Aujourd’hui dans la Rumba, on ne crée presque pas. On se réfère à ce que les anciens nous ont légué. La musique qu’on a grandi avec, c’est aujourd’hui notre source d’inspiration. Dans cet album, je me suis inspiré de King Kester, Franco Luambo, Tabu Ley ou encore Madilu Système. »

Héritier Wata estime que : « La Rumba est une musique où on prêche l’amour, c’est une musique sensuelle. Je ne voulais pas aller chercher ailleurs, je voulais vraiment retourner à la source, m’inspirer des anciens pour qu’on ne perde pas nos valeurs. La rumba c’est une partie de nous, c’est notre culture que nous voulons vendre aux autres. »

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