La carrière musicale de Fally Ipupa est inspirante. Et ne laisse personne indifférent jusqu’à pousser les grandes maisons de production audiovisuelle pour l’approcher afin de raconter son parcours.
C’est un documentaire attrayant qui retrace en quelques lignes la carrière de DiCaprio et tous les intervenants font l’éloge du chanteur congolais. Alors qu’il a fait ses premiers débuts avec son groupe Talent Latent en 1997, puis une signature au Quartier Latin de Koffi Olomide en 1999, Fally Ipupa a connu un succès depuis ses années là jusqu’à ce jour.
« Il a un talent fou, il a un talent monstre. J’ai dit une fois que c’est difficile de perdurer. Il y a beaucoup de gens qui percent. Mais sur deux jusqu’à 20 ans de carrière c’est plus une question de talent. Ça relève d’autres choses. C’est du génie », lâche Dadju.
La force de Fally c’est aussi avoir un bon entourage. À en croire le rappeur Ben-J (l’un des artistes qui a collaboré avec Fally Ipupa dans son premier album Droit chemin), le chanteur de Kinshasa n’a jamais changé d’équipe. Il a toujours le même groupe. Ils se perfectionnent toujours le jour et marchent dans la même vision et le même objectif.
Les feats et la vente de la culture congolaise
Sans aucun doute, Fally Ipupa est le seul artiste congolais le plus sollicité en featuring. Il saisit de cette occasion pour vendre la culture congolaise dans le monde.
« Dans ma carrière, si j’ai fait, je prends un exemple 20 feats j’ai été invité au moins 15 fois. C’est pour la beauté de la musique. Il est important de s’échanger culturellement pour pourvoir donner du plaisir aux gens qui aiment la musique. C’est le côté positif de la musique. Dès le début, j’avais compris qu’il fallait être un artiste ouvert. C’est depuis le premier projet », a-t-il dit.
Des propos soutenus par son aîné sénégalais, Youssou N’Dour : « C’est un bon chanteur. Il n’oublie pas ses racines. Chaque fois il y a une guitare qui rappelle le Congo, la rumba et l’Afrique. Chaque fois nous entendons ce rythme qui vient du pays. Tout ça c’est des éléments qui font qu’il soit un artiste qui représente très bien la musique européenne africaine. »
« Fally est le porte-drapeau de la Rumba à l’international. Il n’est pas seul mais je dois dire que c’est celui qui, aujourd’hui traverse un peu plus les frontières du continent africain et du monde », déclare Ben-J.
Son savoir-faire a permis à l’Aigle du Congo de gagner le respect et l’admiration des autres artistes de l’ancienne et la nouvelle génération qu’ils soient en RDC ou dans la diaspora.
« Fally Ipupa est un mélodiste d’hors pairs. C’est un artiste qui a su s’adapter. Il y a des artistes de son âge qui n’ont pas réussi à s’adapter avec les nouvelles influences. Avec les nouvelles inspirations. Il a réussi à surfer sur ça sans perdre ses fans du début. Il a trouvé le juste milieu de la musique d’aujourd’hui et sa musique natale », confie Tayc.
De son côté, Gradur lâche : « C’est un modèle de réussite. C’est un modèle dans plusieurs choses. C’est une big star. C’est une fierté en tant que congolais de voir un artiste congolais qui arrive à remplir l’U-Arena de 40.000 personnes. Je ne sais pas comment expliquer ça. Nous on est comme ça. Nous sommes très chaud. Quand tu vois quelqu’un du même pays que toi faire des grandes choses. C’est toi qui l’a fait. »
« C’est un artiste complet dans tout le sens du terme : sa voix est magnifique, quand il danse c’est magnifique, son charisme est magnifique, l’ora est magnifique. Tout est magnifique. C’est du 20/20. Niveau artistique, c’est très dur de trouver un défaut chez Fally », dit Mokobe.
La méga star congolaise puise aussi sa force auprès de sa communauté des fans : les Warriors. Il a le soutien indéfectible des fans qui maîtrisent très bien ses courants musicaux.
C’est un documentaire intéressant qui n’a évoqué la carrière musicale de Fally Ipupa. Plusieurs téléspectateurs sont restés sur le faim. Mais bon, la carrière de DiCaprio est immense pour être racontée dans une vidéo d’une heure.
