Zacharie Bababaswe est en guerre contre les anges adorables de Wenge Musica 4×4 Tout Terrain depuis un moment et ne les lâche plus. Après s’être moqué de la qualité du spectacle livré par ces derniers lors du concert Wenge Na Biso au stade des Martyrs, ce journaliste et ancien député congolais récidive et contredit JB Mpiana sur l’affaire « 5ème Génération ».
En effet, invité dans le concept « Bosolo na Politique » le 17 juin dernier, le boss du Wenge BCBG n’avait pas reconnu la venue d’une nouvelle génération succédant à celle de Wenge. D’après lui, tous ces jeunes qui font actuellement la pluie et le beau temps de la musique congolaise sont de la 4ème génération.
« la 5ème génération n’existe pas dans la musique congolaise, tous ces musiciens que vous considérez de la 5ème génération sont en réalité de la 4ème génération.
Les Zaiko ont créés la 3ème génération car ils sont sorti de nulle part, nous avons créés la 4ème génération car nous sommes sorti de nulle part mais ces musiciens que vous considérez de la 5ème génération sont sorti des autres orchestres…», avait-il fait savoir sur Bosolo TV.
Et dans une séquence vidéo qui fait déjà le tour des réseaux sociaux ce samedi 16 juillet, Zacharie Bababaswe s’est exprimé à propos. À en croire Zaclé, il existe bel et bien une 5ème génération dans la musique congolaise et cette affaire est plutôt liée à l’âge du public que à ceux d’artistes.
« La notion de génération est liée à l’âge des fanatiques. Les démographes nous renseignent qu’une génération c’est entre 20 et 25 ans. Donc chaque 25 ans ou presque, il y a un nouveau public qui apparaît.
Tout part de la génération de Wendo et Bowale qui commence en 1935, Bowale était plus âgé que Wendo mais si l’on parle beaucoup plus de Wendo comme pionnier c’est parce que ce dernier a connu plus de succès que Bowale. L’une des caractéristiques de cette génération est qu’elle n’avait pas d’orchestre. Juste un chanteur avec sa guitare. Il se produisaient souvent dans des bars et bateaux.
La deuxième génération apparaît en 1957 avec Franco Luambo et son groupe musical TP OK Jazz comme tête d’affiche. Celle-ci est caractérisée par l’orchestration, l’ère des orchestres et on pouvait y trouver plus ou moins 60 musiciens. En 1968, c’est la venue de la troisième génération avec Zaîko Langa Langa qui a ramené le seben et le générique. Dans cet orchestre tout le monde était star. La quatrième c’est celle qu’on a baptisée génération Wenge juste parce le fils du feu président Mobutu était trop fan de ces jeunes mais il y avait d’autres groupes qui faisaient un tabac au pays à l’époque », explique-t-il en premier dans cette vidéo.
Avant de renchérir : « Aujourd’hui ce sont nos enfants qui sont fans de Dadju et de Gims car c’est ce genre de musique qui les intéresse. Il peut arriver qu’ils écouter les anciens succès mais ce n’est pas trop ça leur Kiff.
La cinquième génération existe bel et bien avec Fally Ipupa, Ferre Gola, Héritier Wata, Fabregas, Gaz Mawete, Innoss’B, MPR, But Na Filet. Tous ces jeunes qui font la musique actuellement car leurs fans sont en grande partie nos enfants ».
L’ancien député à également fait savoir que Fally Ipupa est l’artiste qui incarne la venue de ladite génération : « le nom de Fally Ipupa est un nom générique pour la 5ème génération car c’est lui qui l’incarne mieux. Dans sa génération il n’y a plus d’orchestre mais plutôt l’artiste avec son groupe d’accompagnement et c’est Fally Ipupa qui a amené cette façon de faire dans la musique congolaise ».
Une explication qui vient à l’encontre de la thèse soutenue par Papa chéri Mokonzi Ya Ba Wenge.
RM La Fleur Du-béton
