Étant compté sur la liste des pannelistes du Salon des Industries Musicales d’Afrique (SIMA) sous le thème : » Le digital, solution dans la sécurisation de la billetterie »; Charles Tabu a retracé l’histoire des Bookings des musiciens africains lors de ces 15 dernières années.
Pour celui qu’on surnomme l’ami des stars, dans la musique africaine c’est surtout l’aura qui détermine et fixe le palier des prix pour booker un artiste. Pour la petite illustration il prend l’exemple des frères P-Square qui a leur époque se faisaient réserver à 150.000 $ et étaient les plus chers d’Afrique c’est-à-dire 10 fois plus que Lafouine ou plusieurs autres artistes européens.
Avec l’arrivée des groupes comme les Sexion d’assaut, la venue des stars comme Gims, Davido la concurrence se fait sur le niveau de « l’offre et de la demande » car dit-il c’est » le marché »…
Il y a par ailleurs 4 types de producteurs sur le marché musicale :
Le premier, ces sont les mécènes qui n’ont rien à faire de l’intérêt de la rentabilité car ils ont les moyens suffisants.
Le deuxième, ces sont les marques qui sont prêts à tout pour payer un artiste car ils ont des prévisions des budgets annuels pour leurs marketing.
Le troisième type de producteur ces sont les businessman qui sont à tout prix prêts à dépenser de l’argent mais seulement avec un intérêt particulier, celui de rentabiliser leur dépenses.
Le dernier type des producteurs, ces sont les politiciens, ceux-là sont prêts à tout pour avoir un artiste.