Quincy, le manager de Fresh La Peufra évoque son calvaire après le succès de son artiste

Quincy, manager et frère du rappeur belge d’origine congolaise Fresh La Peufra, raconte ses plus grosses difficultés rencontrées en tant que producteur après le succès de son artiste dans “ Nouvelle École ”.

Heureux vainqueur de la première saison de Nouvelle École », le programme de télé-réalité français produit par Netflix et adapté de l’émission américaine Rythm and Flow, Fresh La Peufra avait empoché 100 000 euros. Le bonhomme de Liège a connu un grand succès commercial avec son titre “ Chop ” et a grave tourné avec ses projets “ Bientôt à l’abri ” et “ À l’abri ”.

Et cette réussite a eu un impact considérable sur le rythme de travail de son entourage. Dans une récente interview accordée au New Hampshire Magazine, Quincy, producteur et frère du rappeur, est revenu sur le calvaire que constitue la gestion d’un artiste en vogue dans le show-business. Il a avoué avoir eu du mal à s’adapter à la nouvelle fréquence de travail exigé dans cette sphère.

« On a une charge de travail pas possible. Mon téléphone impossible de le toucher. Il sonnait tout le temps, que ce soit pour des showcases, que ce soit pour des profs, que ce soit pour des signatures, que ce soit pour des contrats avec des marques. Et tu vois, quand t’arrives dans ce milieu là et qu’on te jette directement dans le grand bain, alors que toi t’étais en train de te faire tes dents petit à petit, il faut gérer .

Et donc de là tu commences à voir que tu es surchargé, donc t’es obligé d’agrandir l’équipe, t’es obligé de renseigner un peu plus, parce que si tu ne connais pas on va te poser des questions, on va te demander un truc pour ton artiste, tu vas accepter mais tu vas accepter selon quoi ?

Parce qu’on va te donner de l’oseille ? Et ce que ça se dit, qu’on va te donner peut-être un cachet qui est 10 fois moins que ce que t’aurais pu prendre si tu maîtrisais le sujet. Donc non, franchement la surcharge de travail, ça on était pas préparé, ça, ça été notre plus grosse difficulté. Je te parle de ça, ça duré pendant des mois », a-t-il renconté dans un premier temps.

Avant de poursuivre : « Ensuite qu’est-ce qu’on a eu encore comme difficulté ? C’est aussi la fatigue. Parce que comme voilà, Fresh c’est un artiste qui tourne beaucoup en showcase, il fait énormément de shows et cetera. À côté de ça, comme je te l’ai dit on est indépendant. Ça veut dire euh tu tournes en showcase c’est bien ben tu rentres à 5 heures et cetera. Mais t’es indépendant ou ça veut dire les gens, ils ont les horaires de bureau en fait.

Ça veut dire que tu travailles toujours en fait. Tu vois si tu dois avoir un call avec avec ta maison de disques pour pouvoir le budget marketing ou que sais-je, Tu dois appeler les gens je ne sais pas mais c’est des heures de bureau on t’appelle c’est rendez-vous à 9 heures c’est rendez-vous à 9 heures. Tu vois ? Call à 9 heures. T’es rentré à 6 heures, c’est ton problème.

T’es producteur, alors il fallait se mettre en licence où en artiste. Et comme ça tu laisses ton équipe se charger de tout ça. Vraiment la fatigue en fait, ça été un facteur qu’on avait pas prévu. On ne savait pas qu’on allait être autant fatigué. Carrément quand on rentrait à Liège, on ne pensait même pas à se dire on va aller voir nos gens on pensait à dormir. Tout ce qui nous intéressait, c’est juste dormir, rester dans ton lit, tu mets Netflix, tu dors ».

RM La Fleur Du-béton

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