Depuis des années, le sport en République démocratique du Congo fait du surplace. Pas d’infrastructures adéquates, aucun respect de la politique sportive et d’autres mots gangrènent le secteur sportif congolais. De quoi souffre le sport congolais ? Et comment y remédier ?
Au cours d’un échange avec les médias congolais dont Strong2Kin Moov en début de ce week-end, Bob Makandalele, coordonnateur de Max World, agence spécialisée dans la communication et le marketing dans le sport a dressé les trois points qui n’aident pas le sport congolais à progresser.
« Selon ma petite expertise, le sport congolais souffre premièrement d’un problème de vision. Parce que les personnes qui sont à la tête, y sont uniquement pour des fins politiques », estime Bob Makandalele.
Et de rajouter : « Deuxièmement, c’est le problème d’homme. Beaucoup sont dans le sport parce que ‘je suis dans le milieu depuis longtemps’. Alors que le sport est une science. Il faut se mettre à niveau. Troisièmement, peu sont des travailleurs dans notre milieu »
Partenaire de la Liga espagnole, Bob et son agence veulent contribuer à l’amélioration du secteur sportif en RDC : « Il est de notre devoir (Max World, NDLR) d’aider le sport congolais à progresser […] Nous sommes fatigués des choses faites pas de manière professionnelle. Pourquoi pas au Congo, nous pouvons faire comme les autres le font. Durant cette année 2024, nous allons faire des grandes choses. »
Notez que Max World, va organiser un atelier dénommé « Le Sport au féminin » le 22 mars 2024 à Kinshasa avec trois grandes figures du sport féminin dans le monde.