Au cours d’un entretien avec nos confrères de Canal+Sport en mars dernier, Constant Omari avait annoncé son recul avec les affaires liées à la Fédération congolaise de football association (FECOFA).
Alors que les amoureux du ballon rond s’attendaient à une démission de Constant après le coche rater des Léopards de la RDC pour la Coupe d’Afrique des nations 2021, Omari dit pourquoi il est resté planté à la tête de la FECOFA jusqu’à ce jour.
« J’aurais pu démissionner après notre élimination pour la CAN 2022, mais j’ai encore des responsabilités à assumer, dont la nomination du futur sélectionneur. Je suis président de la FECOFA depuis 2003, j’ai été membre de la CAF et de la FIFA, deux instances où j’ai assumé de nombreuses et importantes fonctions. J’estime qu’il est temps pour moi de passer la main. Je ne dis pas que je m’éloignerai définitivement du milieu du football, mais je ne m’imagine plus y jouer un rôle prépondérant », dit-il au cours d’une interview avec Jeune Afrique.
Omari a aussi rajouter que : « La RDC n’est pas en mesure d’organiser une compétition internationale. Nous avons par ailleurs un vrai problème concernant les infrastructures. Aujourd’hui, elles ne sont pas au niveau, à l’exception de celles du TP Mazembe, qui, grâce à son président Moise Katumbi, a construit son propre stade ».