18 décembre 2020. Une date qui sera marquée à jamais dans la sphère musicale congolaise. Une date où Fally Ipupa sortait son deuxième album urbain « Tokoos II » et Héritier Watanabe son deuxième projet 100% rumba « Mi-ange mi-démon. Tout simplement moi ».
C’était un duel ride avant la sortie de ces deux projets. Tout démarre par une concurrence sur la date de sortie. En vrai, Fally Ipupa annonça le 20 novembre 2020 la tracklist, la cover et la date de sortie de son projet, le 18 décembre. Six jours plus tard soit le 26 novembre 2020, Héritier Watanabe fixa aussi la date du 18 décembre 2020. Cela créa un tollé auprès des fans de Fally, les warriors qui cria au plagiat.
Au cours d’un entretien, Héritier Watanabe déclara officiellement qu’il évolue dans l’esprit “Wenge” qui prône une concurrence loyale. Une concurrence qui influença même le service de communication de Wata jusqu’à placer les affiches de son album aux côtés de celles de Ducap à Paris et à Kinshasa. Suite à ce phénomène qui était au centre des chroniques, plusieurs jeunes artistes fixa aussi la date du 18 décembre 2020 pour leurs sorties (en terme de singles bien évidemment).
Après une période de bruits sur les réseaux sociaux, tout le monde attendait la date du 18 décembre 2020 à minuit avec impatience afin de découvrir les deux projets et leurs premiers chiffres. C’était Fally Ipupa qui dompta Héritier Watanabe en 24 heures avec plus d’un million streams et plus de mille streams. C’était prévisible au regard des sonorités de cet opus. « Tokooos II » est un album urbain, une musique universelle qui est adoptée par les jeunes consommateurs de la musique ; « Mi-ange mi-démon », un projet 100% rumba dont la plupart des jeunes (les actuels grands consommateurs de la musique numérique) écoutent progressivement.
Et les autres qui avaient suivis pour le buzz Fally Ipupa et Héritier Watanabe ?
Ils étaient étouffés tout simplement. La concurrence était vraiment très haute que la plus mauvaise stratégie marketing était de sortir son projet le même jour que Fally et Wata qui étaient en tendance à l’époque. De toute façon, c’est une date et une période qui a marqué l’histoire de la musique congolaise.
