Youssoupha nous dévoile le clip du titre Zaïrois avec la participation de plusieurs artistes de son cercle.
Alors qu’il vient tout juste de larguer l’opus « Neptune Terminus : origines », le 7 avril, qui est une réédition de l’album « Neptune Terminus » paru l’an dernier, Youssoupha enchaîne avec un nouveau clip sur Youtube.
Quelques jours après la publication du clip Amapiano, le lyriciste Bantou garde le pied au plancher offre à ses nombreux fans celui du titre « Zaïrois » dans lequel il manifeste sa fierté d’être originaire de la République Démocratique du Congo (Ex Zaïre) « J’ai pas choisi de naître Zaïrois, en vérité j’ai juste eu de la chance…».
Youss entouré de ses gars sûrs d’avant et d’aujourd’hui dans le clip
Mis en ligne ce 8 avril aux alentours de midi, le clip « Zaïrois » est en « black and white » avec isolement des couleurs dans certaines parties, un détail loin d’être anodin. Car s’il en noir et blanc c’est en fait pour mettre l’accent sur le côté nostalgique de la chanson et cela colle bien étant donné que dans ce titre le rappeur congolais parle de sa mère et son père, de Philo et du label Bomaye Music. Il retrace également de manière subtile son parcours de titan dans le game de l’hexagone (France) tout en évoquant Kinshasa. Le tout avec de l’egotrip bien dosé.
Et dans sa vidéo, nous apercevons ses potes d’enfance tels les rappeurs Poison Mobutu et Kozi Niama avec qui il rappait dans le collectif « Bana Kin » dans ses débuts. Mais aussi Charles Tabu, Noah Lunsi, Gloire mizuku, Kgrave ainsi l’artiste produit par Bomaye comme Gaz Mawete…Youss est nostalgique et ça se sent fortement dans ses propos
« J’écris des classiques dans mon gros cahier, le meilleur de cette vie j’ai côtoyé. J’ai passé 25 ans dans le même label. Mais aujourd’hui je dois quitter Bomayé. J’ai grave la pression, j’ai les nerfs à vifs, c’est pas une chanson, c’est une thérapie. C’est pas commercial, rien que je chiale parce que Philo t’es mon frère à vie », dit-il.
Des punchlines de malade
Du côté écriture et techniques rappologiques, le Prim’s Parolier un virtuose, tout le monde le sait et personne ne peut le contester. Sur ce morceau, l’artiste a une fois de plus régalé les auditeurs dans le jeu de mots. On y retrouve des avalanches de punchlines de fou un peu comme « Ici l’espoir n’est pas une garantie, J’suis comme Palestine depuis 48. J’ai mal comme un coup dans la carotide’suis MC Solard t’est pas Caroline…» où encore « Dieu bénit les négros qui prennent des risques. La guerre des pauvres ça fait la guerre des riches. Le monde me rend fou putain je dérive Re-lou comme les deux roue sur le périph, ils nous ont négligés on va les ken. J’suis pas déguisé c’est ma vraie dégaine, Putain, ils ont tentés de nous enterrer mais ils ont ignoré qu’on était des graines…».
Accroche-toi ce n’est pas la fin ni le terminus de sa carrière. C’est juste un retour de l’artiste vers l’authenticité (ses origines). Le projet « Neptune Terminus : mes origines » est composé de 10 titres dont 3 featurings (Benjamin Epps, Lino et Geogio) qu’il faut désormais associer aux 16 tracks de la première édition. Vous pouvez d’ores et déjà les streamer sur Spotify et d’autres plateformes dédiées à la musique que vous connaissez. Découvrez le clip ci-dessous.
RM La Fleur Du-béton
